dimanche 18 septembre 2016

Coup de coeur n°5

Bonjour,

"En attendant Bojangles" d'Olivier Bourdeaut est le dernier roman que j'ai lu ! 
Le titre a retenu mon attention car "Mr Bojangles" est le titre d'une  magnifique chanson de Nina Simone que j'adore (voir plus bas).
Après avoir eu un peu de mal à "entrer" dans le livre, (il est vrai que je lis tard le soir...) j'ai néanmoins vite aimé l'histoire que nous raconte le narrateur : un petit garçon, (avec les apartés de son père en italique pour nous apporter le point de vue d'un adulte), raconte une bouleversante histoire d'amour, de fantaisie, de loufoquerie même, mais aussi l'histoire de la maladie mentale de sa mère avec toutes les répercutions que cela entraîne sur sa famille.
Ses parents dansent sur "Mr Bojangles" : au début tout est joyeux, empli de légèreté et au fil du récit, on sent comme une chape de plomb s'abattre sur cette famille et on perçoit le désespoir du père fou amoureux de sa femme et celui de l'enfant émerveillé par cette mère si différente.

Un très beau premier roman qui ne laisse pas indifférent.


 en-attendant-bojangles-223x330En attendant Bojangles


Voici ce qu'en dit la quatrième de couverture du roman d'Olivier Bourdeaut sorti en janvier dernier.
"Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur "Mr Bojangles" de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C'est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils, feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L'amour fou n'a jamais aussi bien porté son nom.
L'optimisme des comédies de Capra, alliée à la fantaisie de L'Ecume des jours."

Une chanson, comme un poème, a souvent une histoire. Ce titre, écrit par le musicien country Jerry Walker date de 1968 sur l'album éponyme. Il a été depuis repris de nombreuses fois, par de nombreux artistes dont Elton John, Cat Stevens ou Robbie Williams. Nina Simone, touchante et sensible, l'interprète de façon superbe.

"Jerry Walker raconte qu'il a été inspiré par sa rencontre avec un artiste de rue, dans une prison de la Nouvelle Orléans. Il a rencontré un vagabond qui se faisait appeler Mr Bojangles afin de dissimuler sa véritable identité à la police. Réunis dans la même cellule, les deux hommes ont discuté des choses de la vie. Et puis Mr Bojangles s'est mis à parler de son chien mort dont il n'a jamais pu faire le deuil, et l'atmosphère est devenue de plus en plus lourde. Alors, pour alléger un peu l'ambiance, un autre prisonnier a demandé quelque chose de plus drôle et Mr Bojangles a alors démontré son talent de danseur de claquettes. Une chanson était née ..."

Je vous mets le lien pour aller écouter cette merveilleuse chanson : c'est par ici

Mr Bojangles de Nina Simone



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